L’ancien promoteur de lutte, Alioune Petit Mbaye, a été condamné à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel dans son litige qui l’opposait à la Sonatel et à la Cbao. Le juge a également décerné un mandat d’arrêt à l’ancien candidat à la présidentielle (2007), qui vit à l’étranger depuis une dizaine d’années, et lui a ordonné, à titre de dommages et intérêts, de verser 20 millions de francs Cfa à la banque.
La société de téléphonie, elle, a obtenu le franc symbolique, comme demandé.
Les Échos, qui donne ces informations dans son édition de ce mercredi, rappelle que le différend entre Petit Mbaye et les deux sociétés remontent à l’époque où il était promoteur de lutte. Voulant organiser un combat, selon l’accusation, il avait sollicité la Sonatel pour un sponsoring. En vain.
Il se tourne vers la Cbao et obtient un prêt de plusieurs millions, sur la base d’un ordre de virement irrévocable de 28 millions de francs Cfa qu’aurait émis la société de téléphonie. Lorsque la banque s’est rapprochée de la Sonatel, elle se rend compte de la supercherie. Les deux sociétés déposeront plainte.
Par la suite, Petit Mbaye sera arrêté et placé sous mandat de dépôt pour une affaire de faux l’opposant à la Caisse nationale de crédit agricole. Une procédure à laquelle est venue s’ajouter celle relative aux billets pour La Mecque de l’agence de voyages Elaf.
Il profitera d’une liberté provisoire pour quitter le Sénégal et ne plus y remettre les pieds. Son exil dure depuis 10 ans.
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