Modou Diop, n’a pas été victime d’une mort naturelle. Le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme, Me Assane Dioma Ndiaye rejette la thèse de la police, qui affirme que le commerçant est décédé après son évacuation à l’hôpital principal.
« Au moment où on nous dit qu’une autopsie est en cours, on évoque la thèse de la mort naturelle et concomitamment sur les réseaux sociaux, vous voyez les traces de sang qui ornent la chambre et la véranda de la maison du défunt », commente-t-il. L’avocat qui s’est confié à la Rfm, signale que la police n’a pas le droit d’orienter l’enquête. « Il faut laisser la justice faire son travail », martèle-t-il, tout en précisant que les témoignages des voisins et les traces de sang prouvent irréfutablement que le défunt a été tué.
« À ce stade, il n’est pas normal de faire pression. Il est important en raison de la fonction rétributive de la justice, que les choses s’éclaircissent. Sinon, on risque d’aller vers des frustrations qui sont sources de danger », prévient Assane Dioma Ndiaye. « Il nous faut revenir à une société apaisée », recommande-t-il, déplorant que l’on assiste aujourd’hui à une banalisation de la mort. « Nous devons faire une introspection et accepter qu’on est dans une pathologie extrêmement grave et nous devons prendre les mesures idoines qui s’imposent. »
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