Mercredi dernier, deux policiers de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Octris) avaient tiré cinq fois sur le jeune Boubacar Konaté qu’ils accusaient de détenir de la drogue. Dans son lit d’hôpital, la victime donne sa version des faits. L’homme explique qu’en tant que lutteur, natif de Sédhiou, il s’est rendu à la place avec quatre de ses amis pour s’entrainer.
Lorsque deux d’entre eux se sont absentés pour aller chercher de l’eau à boire. C’est à ce moment que deux policiers sont arrivés en civil et ont voulu l’arrêter. « De quoi m’accusez-vous ? » leur demanda-t-il ? N’ayant pas obtenu une réponse satisfaisante, il a refusé d’obtempérer. Les policiers ont usé alors, poursuit-il, de la force puis de leur arme pour le contraindre à se plier.
C’est ainsi, dit-il, que l’un d’entre, en l’occurrence Samba Faye, a tiré cinq coups de pistolet dans sa direction. « Le cinquième tir m’a atteint à la cuisse gauche. Au lieu de m’amener à l’hôpital ou d’alerter les sapeurs-pompiers, ils ont pris la fuite ». Ce sont ses copains qui l’ont finalement évacué à l’hôpital à bord de leur moto Jakarta, s’indigne la victime qui nie catégoriquement les faits livrés par l’enquête de police
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