L’ex-inspecteur des impôts a trouvé son credo : la critique radicale du pouvoir. Et tant pis s’il se fait de puissants ennemis en chemin.
Une fois de plus, il n’a pas lésiné sur la formule. À l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron au Sénégal, début février, Ousmane Sonko a estimé que Macky Sall ferait un « bon préfet de « nos ancêtres les Gaulois » ». Une phrase choc, lancée sans retenue contre sa cible préférée. Comme à chaque fois, ceux qui apprécient la fougue du jeune trublion ont applaudi. Les autres se sont indignés, ne voyant en lui qu’un populiste irrévérencieux.
Encore inconnu il y a deux ans, l’ancien inspecteur des impôts devenu leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef-Les Patriotes) est aujourd’hui la coqueluche des médias locaux. Élu pour la première fois aux législatives de juillet 2017, en présentant sa propre liste, ce grand échalas de 43 ans ne passe pas inaperçu. Depuis son entrée à l’Assemblée, il attaque à tout-va. Sur le traitement de faveur dont bénéficieraient les députés, sur le coût du futur train express régional (TER), sur les Accords de partenariat économique (APE)…
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